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GP-SAEP : Projet d’appui aux producteurs agroécologiques et à la transformation durable des systèmes alimentaires

L’agroécologie au Burun­di a connu un sup­port crois­sant de dif­fé­rents bailleurs et opé­ra­teurs à par­tir du 2016. Cepen­dant, mal­gré le tra­vail et les résul­tats posi­tifs de l’adoption d’approches agroé­co­lo­giques dans le pays, le sou­tien du gou­ver­ne­ment reste faible et ambi­va­lent. Si l’intérêt à inves­tir dans ces approches est bien réel, l’approche prio­ri­taire reste un sou­tien à la pro­duc­ti­vi­té via des solu­tions conven­tion­nelles telles que des sub­ven­tions aux fer­ti­li­sants chi­miques et aux semences hybrides accen­tuant la dépen­dance des petits pro­duc­teurs aux impor­ta­tions.

Plu­sieurs bar­rières limi­tant la répli­ca­tion et l’a­dop­tion des pra­tiques agroé­co­lo­giques ont été iden­ti­fiées :

  • La dif­fi­cul­té d’accès aux semences de qua­li­té et aux engrais.
  • Le faible accès aux iti­né­raires tech­niques effi­cients.
  • La faible fer­ti­li­té des sols et le manque de bio­masse.
  • La faible pro­duc­ti­vi­té du tra­vail est aus­si un fac­teur limi­tant.
  • La petite taille des exploi­ta­tions limite éga­le­ment les éco­no­mies d’é­chelle pour acqué­rir des intrants, cer­tains tra­vaux comme la récolte, le sto­ckage, le trans­port et la vente.
  • L’en­cla­ve­ment com­bi­né à la pau­vre­té du réseau rou­tier engendre des coûts de trans­port impor­tants ce qui réduit davan­tage l’ac­cès aux mar­chés et les condi­tions de com­mer­cia­li­sa­tion pour de nom­breuses com­mu­nau­tés.
  • L’accès au cré­dit reste aus­si très limi­té à cause notam­ment de condi­tions d’accès dif­fi­cile à sup­por­ter pour les petits pro­duc­teurs.

Plus d’in­for­ma­tions sont dis­po­nibles dans la pro­po­si­tion de pro­jet.

L’ob­jec­tif glo­bal du pro­jet est d’a­mé­lio­rer la tran­si­tion vers des sys­tèmes ali­men­taires durables en contri­buant à l’élimination des bar­rières à l’adoption de l’a­groé­co­lo­gie à grande échelle par les pro­duc­teurs et pro­duc­trices burun­dais. Cet objec­tif sera atteint en s’appuyant notam­ment sur les acquis du pro­jet TIN et des autres pro­jets menés par la CAPAD en matière de déve­lop­pe­ment et dif­fu­sion de pra­tiques agroé­co­lo­giques, mais aus­si en favo­ri­sant la coor­di­na­tion entre les ins­ti­tu­tions burun­daises (MINEAGRIE, ISABU, ONCCS, BBN) et plu­sieurs opé­ra­teurs du ter­rain (CSA, ENABEL, ADISCO, FAO, INADES For­ma­tion, IITA, IRRI, Lou­vain Coopé­ra­tion, ACORD Burun­di).

Les résul­tats atten­dus pour atteindre cet objec­tif sont les sui­vants :

Résul­tat 1 : Les pro­duc­teurs agroé­co­lo­giques ont amé­lio­ré la fer­ti­li­té de leurs sols et la ges­tion des éco­sys­tèmes agri­coles au niveau des bas­sins de pro­duc­tion, per­met­tant ain­si d’augmenter leur pro­duc­ti­vi­té et pro­fi­ta­bi­li­té en uti­li­sant des bio-intrants effi­caces et durables 

Résul­tat 2 : La recon­nais­sance des pro­duits agroé­co­lo­giques et des bio-intrants est ren­for­cée auprès des sec­teurs public et pri­vé

L’ob­jec­tif du GP-SAEP Burun­di est d’ap­puyer au moins soixante mul­ti­pli­ca­teurs de semences, vingt-six entre­prises et/ou coopé­ra­tives pro­duc­teurs d’intrants bio­lo­giques et 3440 petits exploi­tants agri­coles fami­liaux qui adoptent les pra­tiques agroé­co­lo­giques.

La tota­li­té des béné­fi­ciaires esti­més sera de 3500 dont 1400 femmes et 1050 jeunes.

Mul­ti­pli­ca­teurs

Entreprises/Coop de bioin­trants

Béné­fi­ciaires

CAPAD : capad_​shirukubute@​yahoo.​fr

CSA : Gio­van­na Ribul Moro – giovanna.​ribulmoro@​csa-​be.​org

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