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« Spéculation agricole et flambée des prix alimentaires. Réguler pour réduire les risques de volatilité », note d’information du Rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation

Julie Flament, 27 septembre 2010
Mots-clés: Prix des produits agricoles,

A la veille d’une réunion exceptionnelle de la FAO consacrée à l’instabilité sur les marchés agricoles, le Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation publie une note d’information analysant l’impact de la spéculation agricole sur la volatilité des prix alimentaires.

Dans cette note, le Rapporteur spécial revient sur le débat entourant l’impact de la spéculation sur la volatilité des prix des denrées alimentaires - suite notamment à l’arrivée de fonds indiciels sur les marchés des matières premières - et avance une série de solutions destinées à répondre à ce défi.

L’étude montre qu’une part significative de la volatilité et de la hausse des prix s’explique uniquement par l’émergence d’une bulle spéculative, et qu’un rôle primordial est joué ici par l’entrée sur les marchés de puissants investisseurs institutionnels comme les fonds spéculatifs, fonds de pension et les banques d’investissement, généralement peu intéressés par les fondamentaux du marché agricole.

Etude en anglais ci-dessous.

On the eve of an emergency FAO-meeting devoted to instability in agricultural markets, the UN Special Rapporteur publishes a study analyzing the impact of speculation on food price volatility.

In this briefing note, the UN Special Rapporteur examines the impact of speculation on the volatility of the prices of basic food commodities, and the possible solutions forward.

The study shows that a significant portion of the increases in price and volatility of essential food commodities can only be explained by the emergence of a speculative bubble. In particular, there is a reason to believe that a significant role is played by the entry into markets for derivatives based on food commodities of large, powerful institutional investors such as hedge funds, pension funds and investment banks, all of which are generally unconcerned with agricultural market fundamentals.

Study available hereunder in English