Briefing de mai 2003 aux organisations européennes. Partie 1Travail et fonctionnement du CIP au niveau mondial 13 mai 2003 Avertissement Pour toute information de base sur le travail accompli par la société civile auprès de la FAO, prière de consulter les sites suivants. le sites de la FAO concernant les ONG : L’adresse de contact est : Le site du CSA est : a. Historique Depuis la constitution du Comité International de Planification (CIP) à la fin mars 2001, lors de la réunion du Comité agricole (COAG) de 2003, le CIP a organisé, en juin 2002, le « Forum souveraineté alimentaire » de la société civile en parallèle avec le Sommet mondial de l’alimentation ; cinq ans après (SMA : caa). Dans cette perspective, beaucoup de travail « institutionnel » a été accompli, en particulier en vue de renforcer le dispositif de travail avec la FAO et une étape importante était franchie en ce sens avec la rencontre des membres du CIP avec Jacques Diouf, le directeur général de la FAO (novembre 2002) et l’échange de lettres qui s’en est suivi au début de 2003. A partir de mars 2003, une personne (Béatrice Gasco) a fonctionné à Rome en vue d’assurer le secrétariat, d’une manière bénévole au départ, en lien avec l’équipe bénévole déjà en place (Andrea Ferrante et Antonio Onorati). En particulier a-t-elle facilité le travail du CIP et d’autres représentants de la société civile à l’occasion des multiples réunions qui ont eu lieu au début de l’année : Comités techniques (forêts, pêche, produits et marchandises, agriculture), Groupe de Travail Inter Gouvernemental (GTIG) en vue de concevoir des directives volontaires pour assurer le droit à l’alimentation (nouvelle appellation pour le « code de conduite ») et réunion pour la campagne contre la faim. b. Aspects financiers L’échange de lettres avec le directeur général n’a pas réglé tous le problèmes, car les activités du CIP restent handicapés en 2003 par un manque de fonds qui handicape la réalisation des nombreux projets envisagés à la fin du Forum souveraineté alimentaire en juin 2002. Des demandes de financement ont bien été introduites, notamment auprès de l’Union européenne, mais aucune réponse n’a été enregistrée jusqu’à présent et le CIP a poursuivi ses activités essentiellement sur base du reliquat des fonds non utilisés pour le Forum et des ressources des organisations impliquées. Les demandes de financement auprès de sources extérieures à la FAO sont pourtant capitales tant pour l’équilibre financier des activité du CIP (qui pourrait compter sur quelques fonds FAO, mais doit trouver des co-financements ailleurs) que pour garantir une indépendance suffisante du CIP à l’égard de la FAO. Cependant, au cours de la réunion du Comité agricole de mars 2003, deux premiers contrats ont été signés avec la FAO, qui permettront de couvrir une partie des frais de fonctionnement du secrétariat romain en 2003 et la participation de représentants du Sud à certaines réunions des Comités techniques, mais les fonds disponibles pour cette année en provenance de la FAO restent insuffisants par rapport aux besoins du CIP en 2003. Cette situation, qui a obligé à faire fonctionner le CIP avec les « moyens du bord » et où la contribution propre des organisations impliquées dans le CIP reste largement prédominante, est la toile de fond qui permet de comprendre les faibles capacités de travail dont dispose le CIP encore cette année. Précisons que les 2 contrats conclus permettent de couvrir les coûts des participants du CIP ou des personnes ressources invitées par le CIP en vue de participer aux Comités techniques et aux réunions régionales (soit 21 tickets au total, hormis l’Afrique ayant disposé d’un financement séparé), de faire fonctionner le groupe de travail mis en place sur l’agro écologie (qui s’est réuni durant le COAG), de publier les rapports et documents du Forum de juin 2002 et de financer certains outils nécessaires au secrétariat de Rome jusque fin 2003. Cela signifie que, pour 2003, il reste à trouver des fonds afin de financer i) une réunion plénière avec un nombre accru de membres du CIP en novembre 2003, au cours de la Conférence de la FAO ; ii) un séminaire que le CIP envisage de réaliser, sur proposition du groupe de travail sur l’agro écologie, à la fin de 2003 ; iii) la partie non encore financée des activités du secrétariat du CIP à Rome. c. Perspectives pour le travail international Il fut décidé à Rome, lors du Forum de juin 2003, de donner priorité à un renforcement du travail régional et d’élargir la représentation régionale des régions auprès du CIP. Aussi, le budget proposé pour le travail régional comptait-il pour près des deux-tiers dans le budget total du CIP, en comptant le travail fait pour les peuples indigènes qui est organisé au niveau international, vu la difficulté d’aborder cette problématique au niveau des régions. Mais ces propositions, comme les autres faites à Rome en juin 2002, souffrent de manques de moyens. Cela n’a pas empêché de voir certaines propositions se concrétiser sur base des moyens disponibles, parmi lesquels la contribution des organisations impliquées. Ainsi, les représentants régionaux du CIP pour l’Afrique (qui avaient été choisis dès le mois de juin 2002 à Rome sur base de leur appartenance sous-régionale) se sont réunis au début de 2003 en profitant d’une réunion qui s’est tenue sur le NEPAD à Accra. Parmi d’autres priorités du CIP, il y a le travail thématique sur les 5 priorités dégagées pour le SMA : caa. C’est dans ce cadre que le travail a été engagé sur l’agro écologie (groupe de travail et événement parallèle lors du COAG) et sur la souveraineté alimentaire/le commerce (événement parallèle lors du Comité des produits et marchandises - CPP, sa préparation et son suivi). Le travail de communication et de circulation d’information est aussi important et devrait faciliter le travail des points focaux régionaux. Ceux-ci pourront se focaliser d’avantage sur leur propre région et passer moins de temps à suppléer aux manques du niveau international. Mais le premier pas à réaliser en cette matière est de publier le rapport et les documents d’orientation issus du « Forum souveraineté alimentaire » de la société civile de juin 2002. Dans le futur, nous espérons qu’un « briefing » régulier pourra être diffusé régulièrement par le secrétariat international de Rome afin d’informer les organisations intéressées dans les différentes régions. titre documents joints
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